vendredi 8 février 2013

Tonga® VS SUPPORI



Vous avez sans doute déjà lu plusieurs avis sur la question, ou fait le vôtre (mais bon, si vous lisez ceci c’est que ça vous intéresse quand même, donc je me lance !)

Le Tonga® est le porte-bébé d’appoint dont j’avais fait l’acquisition en premier. Lola avait environ 7 mois et s’agrippait autant qu’un chamalow. Je la portais en sling, j’ai eu envie de voir ce que donnait un portage plus « rudimentaire », et je voulais voir si je pouvais stimuler ses compétences d’agrippement perdues faute d’un portage intensif les premiers mois. J’ai opté pour la version réglable, espérant que peut-être son papa affectionnerait ce système simple (« c’est quoi ce filet ? Il manque pas un bout ? »).

Je l’ai assez peu utilisé dans un premier temps : je trouvais le confort très moyen, la sangle provoquant un appui désagréable à la base du cou. Le filet soutenait bien la base mais était lâche dans le bas du dos, et mon bébé avachi avait trop d’efforts à fournir pour rester droite, malgré mon maintien. Je n’étais pas tranquille, pas à l’aise. Je me suis dit que je pourrai sans doute en profiter plus quand elle grandirait, dès l’acquisition de la marche.

Entre temps, j’ai cédé à la vague SUPPORI !! Après m’être trompée dans les mesures, j’ai reçu mon taille M écru et aussitôt enfilé : Lola avait 10 mois. Je l’ai d’emblée trouvé confortable et plus stable que le Tonga® !
L’enveloppement de l’épaule se plaçait correctement grâce au filet déployé, mais, revers de la médaille, l’appui n’était pas modifiable et restreignait mes mouvements !
Quant à l’assise, elle maintenait mieux mon bébé (bien que cela reste un portage d’appoint et qu’il faille garder une main pour le soutenir), étant plus serrée au bas du dos. Pourtant, je l’ai trouvé inconfortable pour nous 2 au bout d’un moment car les bords serrés, non extensibles, appuient sur les cuisses du bébé et sur mon bras, donnant l’impression d’être « saucissonnées » ! Le contact de la matière synthétique et des mailles n’est pas non plus très agréable.

De plus, le portage se situait trop bas pour moi qui aime porter haut, j’avais ainsi l’impression de devoir compenser le poids. Par contre, je sentais que Lola s’y détendait plus, ayant probablement moins d’efforts à fournir pour se maintenir.

Il a donc été mon fidèle compagnon cet été à la piscine et à l’océan, avantage à sa composition synthétique qui sèche vite, mais aussi parce que je ne voulais pas abimer le Tonga® qui est en coton...


J’ai bien eu raison, car je me suis finalement remise à utiliser ce dernier de plus en plus : Lola marchait, réclamait de descendre parfois, et en début de grossesse, j’avais tendance à faire au plus simple car, fatigable, le moindre serrage et réglage me coûtait. Et surtout, le passage au dos se fait facilement, ce qui peut être plus difficile avec le SUPPORI en raison du filet préformé.

Et c’est ainsi que j’ai repris goût au Tonga® : bien positionné à la pointe de l’épaule, la sangle n’est finalement pas si désagréable et reste assez stable, son appui pouvant être modulé. L’assise est bien enveloppante, je la trouve moins lâche maintenant que Lola a grandit, elle soutient bien du creux des genoux au bas du dos. J’émets plus de doutes vis-à-vis de l’assise du SUPPORI qui est plus étroite avec un bambin (bien que cela soit peut-être peu gênant puisque l’enfant s’agrippe en grandissant).


Pour moi, le Tonga® remporte donc le match, plus polyvalent, sa sangle réglable est un gros plus.
Mais le SUPPORI reste un très bon produit,  peut être pour les bébés qui s’agrippent moins, ou les plus jeunes.

Côté prix, ils sont équivalents, avantage au SUPPORI qui possède plus de choix dans ces coloris. Après, si on s’attache à l’éthique, le Tonga® est un produit français, en matière naturelle !!


Et à défaut de faire la joie de mon homme, il fait celle de mon papa qui adore porter sa petite fille !



Nb : notez qu’une version réglable du SUPPORI a vue le jour, bientôt commercialisée en France, à tester donc.

2 commentaires:

  1. Pour avoir également testé les 2 en présences de mon osthéo je dois t'avouer qu'elle m'a annoncé que le SUPPORI ne devrait pas être autorisé à la vente de par sa dangerosité (pour le porteur)
    Le portage est un partage mais aussi un confort mutuelle tout en permettant au porteur de ne pas détruire sa colonne.
    Malheureusement avec le suppori on a un desaxage de la colonne en forme de S.
    Le filet appui sur l'épaule qui perd de sa puissance puisque la pointe de l'épaule n'est pas faite pour accueillir un poids tel que celui d'un enfant et tire sur les trapèzes.
    L'assise plus petite fait qu'on a tendance à vite compenser avec la hanche opposée.
    Les points de compressions formés sur l'épaule et sur le bras sont très mauvais pour la circulation.
    De plus de part ce "pseudo confort" on a tendance à oublier que c'est presque un portage d'appoint et là ça devient mauvais.

    Le tonga on sent quand on commence à avoir mal et on stop rapidement le portage. Son appui se fait sur la pleine puissance de l'épaule comme un sac à dos donc on compense moins sur le dos pour se redresser.
    Je sais pas si c'est claire mais voilà l'explication ^^

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  2. je réponds à la personne anonyme !!! le suppori et le tonga se portent de la même façon, ainsi que les mei tai portage hanche et les écharpes en hanche à boucle par exemple...
    ce sont des portages d'appoint à utiliser avec des enfants de moins de 15kg bien sur. n'oublions pas non plus que lorsque l'on porte un enfant à bras d'une seul main, le problème est toujours là, colonne désaxée! c'est pour cela que naturellement, nous ne pouvons l'utiliser pendant des heures. tout comme le tonga.
    le meilleur portage pour ne pas se faire mal au dos, et le portage symétrique bien sur.
    d'après mon ostéopathe. (et je pense pareil)

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